RDC : l’opposition dénonce « la prise en otage du processus électoral »

Les leaders de l’opposition ont dénoncé ce samedi 6 octobre auprès de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies « la prise d'otage du processus électoral par le pouvoir en place ». Ils ont fait cette dénonciation lors de la rencontre d'évaluation du processus électoral avec cette délégation à Kinshasa, à moins de 3 mois de la date prévue pour les élections. 

L’opposition politique congolaise a de nouveau posé des préalables pour sa participation aux prochaines élections, notamment la mise à l'écart de la machine à voter.  

Pour Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Martin Fayulu, Pierre Lumbi, Eve Bazaiba, Delly Sessanga et bien d'autres, ce vote électronique n'est pas prévu dans la loi électorale. Ils font estiment que cette machine à voter va faciliter la tricherie.  

Ces opposants ont aussi demandé que soient extirpés les centaines des fictifs contenus dans le fichier électoral.

Ils ont aussi manifesté leur inquiétude en ce qui concerne l’invalidation par la CENI de plusieurs candidats de l'opposition tant à la présidentielle qu'aux législatives.  

Ces leaders, qui se disent prêts à aller aux élections, attendent avoir des garanties pour des scrutins crédibles. Ils plaident pour l’'implication du Conseil de sécurité.

 

En séjour depuis vendredi 5 octobre en RDC, la délégation du Conseil de sécurité de nations unies a rencontré ce matin le Premier ministre et quelques membres de son gouvernement assistés par les responsables de services de sécurité. Elle s’entretenait cet après-midi avec la CENCO.

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