Processus électoral : le QR code viole la loi électorale, selon le candidat Shekomba


Le candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre, Alain Daniel Shekomba, estime que  le QR code, un cinquième élément ajouté sur le bulletin de vote par la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), viole la loi électorale. Il l’a déclaré vendredi 9 novembre à Kinshasa lors d’un point de presse.  

Selon lui, la loi prévoit que le bulletin de vote contienne uniquement le numéro, les noms, la photo du candidat et le logo du parti ou regroupement politique du Candidat. Il demande à la CENI d’expliquer l’importance de ce QR Code. 

Il fait remarquer que le QR code est un code-barre à deux dimensions qui permet d'encoder des données, de comptabiliser les votes. Il s'agit généralement d'un lien vers une page Internet, explique M. shekomba. 

En scannant le QR code avec un téléphone intelligent, par exemple, il est possible, d'accéder rapidement à une page internet. D'autres actions sont également possibles comme enregistrer les informations d'une carte de visite directement dans sa liste de contacts ou encore ajouter un évènement dans son agenda, explique Alain Daniel Shekomba.  

Il demande à la CENI d’expliquer le rôle de ce QR code lors des élections.

La CENI dénonce une confusion 

Du côté de la CENI, l’on affirme qu’Alain-Daniel Shekomba confond le QR code au code qui sécurise le bulletin de vote.  
« M. Shekomba confond ce qui est mis comme sécurité du papier à utiliser. Les éléments relevant de la loi sont respectés », argumente Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la CENI. 

Alain Daniel Shekomba rappelle aussi que les experts britanniques ont également recommandé à la CENI d’élaguer le QR code du processus électoral.

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