Plus d’une cinquantaine de tombes communes et individuelles ont été identifiées dans le territoire de Yumbi (province du Maï-Ndombe), après les tueries de la mi-décembre dernier. Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye, a fait cette révélation vendredi 25 janvier lors de sa visite organisée à Yumbi par la MONUSCO.
« Il y a à peu près une cinquantaine de fosses communes et de tombes individuelles que nous avons identifiées. Ce qui laisse penser que le nombre est assez élevé. Une fosse commune, dépendamment de la taille, pourrait contenir cinq à dix corps ; et de la surface, cent ou plus », a expliqué Abdoul Aziz Thioye.
Ces tombes communes ont été localisées sur tous les sites où il y a eu des affrontements communautaires en décembre dernier, a-t-il précisé dans cet extrait sonore :
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Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, les affrontements entre les Batende et Banunu ont fait 890 morts entre les 16 et 18 décembre 2018 dans quatre villages de Yumbi. Mais, l'administrateur intérimaire de ce territoire parle de plus de 500 morts.