La société civile du Maniema décrète ce samedi 2 février « Kindu journée ville morte ». Cette structure citoyenne entend ainsi dénoncer l’insécurité récurrente depuis qu’il y a une présence renforcée des militaires et policiers à Kindu. Son président déplore notamment mort d’homme et actes de cambriolage perpétrés par les personnes en uniformes de l’armée ou de la police.
« Aujourd’hui, la nuit, on vient de tuer un commerçant, gratuitement et de manière lâche. Pendant que la population cherchait à marcher, la police a tiré sur la foule, causant ainsi la mort d’un élève de 4è année des humanités », a dénoncé le président de la société civile du Maniema, Stéphane Kamundala.
Il a aussi évoqué des cas de viols ainsi que « toutes sortes de barbarie » enregistrés dans cette ville.
La population de la ville de Kindu a manifesté sa colère vendredi 1er février matin devant la mairie à la suite du meurtre d’un commerçant la nuit précédente par des personnes non autrement identifiées. Il s’agit du 3ème cas enregistré depuis le début de l’année dans cette ville.