Le Phare : « Pagaille hier au Palais du Peuple : micros arrachés, menaces, injures et bagarre manquée entre députés nationaux »’

Revue de presse du mardi 16 avril 2019

La confusion qui a prévalu lundi au palais du peuple a préoccupé la presse congolaise parue ce mardi.

Selon Le Phare, le maigre public qui était lundi au palais du peuple a vécu un spectacle désolant, à l’occasion de la plénière de l’Assemblée nationale. Il y a eu de la pagaille avec des micros arrachés, des menaces, des injures et une bagarre qui a manqué de justesse entre députés nationaux.

A la base, l’intervention du député François Nzekuye du PPRD qui voulait donner une motion, alors que le bureau provisoire de l’assemblée nationale communiquait sur la validation des mandats des 15 députés dernièrement élus à Yumbi, Beni et Butembo, note de son côté Actualité.cd.

Le média en ligne renseigne que le président du bureau a annoncé qu’une commission doit d’abord terminer l’examen des dossiers des députés de Beni, Butembo et Yumbi pour qu’ils soient validés et qu’ils participent à l’élection des membres du bureau définitif, en réponse à la lettre de l’opposition.

De son côté La Prospérité indique que le désordre qui s’en est suivi dans la salle du congrès fait suite à l’échec des négociations entre la majorité et l’opposition, concernant la répartition des postes au bureau définitif.

La coalition FCC-CACH veut six des sept postes, laissant à l’opposition le poste de rapporteur adjoint, au regard du poids politique de chaque famille politique, précise le tabloïd, qui constate que la plénière s’est clôturé en queue de poisson.

Tshisekedi au Nord-Kivu

L’autre sujet traité par les médias est la poursuite de la visite du président Tshisekedi au Nord-Kivu.

Concernant cette visite, Cas-info.ca rapporte que Félix Tshisekedi promet d’apporter des moyens matériels et financiers aux Forces armées de la RDC (FARDC) pour éradiquer les groupes armés qui sévissent dans cette région.

Voilà qui fait dire au député Julien Paluku reçu avec ses paires que « le chef de l'État a indiqué qu'il ne se sentira président de la République que lorsqu'il y aura la paix dans l'est du pays », rapporte Actualité.cd.

Citant le même député Julien Paluku, qui est l’ancien gouverneur du Nord-Kivu, Cas-info.ca ajoute que, le président de la République a prévenu ses interlocuteurs, qu’il n’y aura pas d’immunités pour tout député qui se permettra de collaborer avec les groupes rebelles pour semer ou maintenir l’insécurité dans la région.

Le choix porté sur les provinces du Haut-Katanga et du Nord-Kivu contient une charge émotionnelle et une portée sociopolitique considérable à cause de l’insécurité dans ces deux provinces, croit savoir Le Phare.

 

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