L’Institut catholique d’arts et métiers de France va former les jeunes de la RDC en ingénierie et entreprenariat

L’Institut catholique d’arts et métiers (ICAM), une haute école d’ingénierie de France, est désormais présente en RDC, après son implantation dans certains pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Un accord de partenariat a été signé jeudi 23 mai à Kinshasa, avec l’université Loyola du Congo (ULC). Pour le père José Minaku, provincial de la compagnie de Jésus en Afrique centrale et vice-chancelier de l’ULC, cet accord permettra d’offrir aux jeunes congolais une formation internationale en ingénierie et en entreprenariat.

Selon le père José Minaku, cet accord est l’aboutissement d’un travail en profondeur de trois années entre ces deux institutions. « L’ICAM apporte son expertise. Et nous à l’UCL, nous voulons mettre ensemble ces expériences pour offrir aux jeunes une formation de qualité (…) à un niveau international », a-t-il poursuivi.

Le directeur du pôle formation de l’ICAM, Louis de Montety, signale que depuis plus de 120 ans, son institution s’est rendue dans plusieurs pays du monde, pour le développement économique de l’Industrie. Et, selon lui, la RDC offre ce potentiel. 

«Beaucoup d’entreprises ici à Kinshasa ont besoin d’ingénieurs techniciens. Normalement dans l’enquête qu’on a faite, il y a 700 postes possibles pour soit des techniciens soit des ingénieurs. Et donc, notre objectif c’est d’apporter notre savoir-faire de formation d’ingénieurs », a précisé Louis de Montety.

Le recteur de l’ULC, Ferdinand Muhigirwa, a mis l’accent sur les perspectives d’avenir de cette jeune université, qui a l’ambition de passer de trois à cinq facultés.