RDC : Martin Fayulu déplore la manière dont la manifestation de Lamuka a été dispersée

L’opposant Martin Fayulu déplore la manière dont la manifestation programmée de la plateforme Lamuka de ce 30 juin a été dispersée par la police nationale congolaise à Kinshasa. La manifestation débutée au niveau de Pascal sur le boulevard Lumumba à Tshangu, a été bloqué au niveau de quartier I à N’djili.

Les pneus du véhicule qui transportait Martin Fayulu et Adolphe Muzitu ont été troués par les éléments de la Police.

« Il y a des manifestants qui ont été arrêtés, tabassés, blessés. Cette violence-là est incompréhensible. Nous voulons nous exprimer dans la tranquillité. Nous avons dit que nous allons faire la résistance citoyenne, et c’est cette résistance. Et nous allons continuer », promet Martin Fayulu.

Selon lui, la volonté du peuple qui a voté les députés provinciaux et nationaux ainsi que le Président de la République n’a pas été respectée.

« Et le peuple veut que sa volonté soit respectée, sa souveraineté soit respectée. Le peuple congolais a suffisamment souffert. Aujourd’hui allez dans les montagnes du Sud-Kivu, allez au Nord-Kivu, à Walikale, à Rutshuru, à Masisi, à Butembo, à Beni, on tue, on viole tous les jours. Personne ne dit mot. Donc, le pays est pris en otage. Mais Félix Tshisekedi sait exactement qui a pris le pays en otage, le monde entier sait qui a pris le pays en otage », a indiqué Martin Fayulu.

Pas d’incidents majeurs

Le commissariat provincial de la police nationale congolaise de la ville de Kinshasa indique dans un communiqué publié ce même dimanche que la journée commémorative de ce 30 juin n'a pas connu d'incident majeur sur l'ensemble de la capitale.

 

Le général Kasongo note néanmoins « quelques tentatives de trouble à l'ordre public de la part de certains responsables politiques de Lamuka, notamment, dans un coin de la partie Est de la ville ».

« Pour rétablir l'ordre, la police a usé des moyens légaux et instruments non létaux. Toutes les personnes interpellées ont été aussitôt relâchées. Un seul individu est toujours détenu pour avoir agressé et blessé grièvement un policier. Il sera remis aux autorités judiciaires pour répondre de son acte », explique le communiqué de la police.

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