ACP : «Début de la campagne électorale pour les différents postes au bureau définitif du Sénat»

Revue de presse du jeudi 25 juillet 2019

Les journaux parus ce matin reviennent sur le lancement de la campagne électorale pour les candidats qui visent le bureau définitif du Sénat.

La campagne pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat a débuté mercredi 24 juillet au Palais du peuple, où les candidats aux postes de président, de 1er et 2ème vice-présidents ont présenté leurs programmes d’actions, dans des discours devant les sénateurs réunis en séance plénière, sous la direction de Léon Mamboleo Mohguba Itundamilamba, président du bureau provisoire de la chambre Haute du Parlement, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).

Chaque candidat a eu droit à 15 minutes pour exposer son programme d’action, indique l’agence qui ajoute que le Palais du peuple a connu une atmosphère électorale avec des bruits assourdissants des partisans, alors que les photos et calicots des différents prétendants au « perchoir» étaient visibles sur les murs et clôture du siège du Parlement.

Alexis Thambwe Mwamba, candidat du FCC, a promis d'être au service de tous les sénateurs, note La Prospérité.

« Je fais confiance aux femmes et aux hommes qui sont ici ce soir et qui sont d’une famille politique à laquelle ils croient. Le samedi, nous allons gagner et nous allons démontrer à la face du monde et de notre nation, que le FCC est une réalité politique certaine », a affirmé M. Thambwe dont les propos ont été repris par le journal.

Désireux de faire du Sénat ''une Institution de référence'', le candidat du FCC tient à ''conforter son positionnement et son rôle au sein des institutions de la République, en mettant en avant plan, ses fonctions de légiférer et de contrôler l'action gouvernementale, en étroite collaboration avec l'Assemblée nationale'', fait remarquer Forum des As.

Modeste Bahati, le challenger de Thambwe, fait savoir qu'il recherche des voies et moyens susceptibles de transformer le social des Congolais. Cela passe par une chambre haute du Parlement qui comprendra l'absolue nécessité d'une cohésion nationale, sur le fondement d'un Etat de droit et d'une gouvernance politique et démocratique, conclut le quotidien.

M. Bahati a promis d’appuyer les initiatives de contrôle parlementaire (commission d’enquête, question orale, question écrite,…) visant à sanctionner le gouvernement, renseigne Actualite.cd.

Il a décliné son programme sur sept axes, à savoir : la prise en charge réelle des sénateurs et des membres de leurs familles grâce à une efficiente allocation budgétaire : l’amélioration de la vie des membres administratifs de la chambre haute du parlement ; la production quantitative et qualitative des lois ; le contrôle efficient et efficace de l’exécutif ; la défense des intérêts des provinces dont le Sénat est l’émanation ; la démocratie parlementaire, l'expression libre des sénateurs ; la diplomatie parlementaire, détaille le site web.

L’amer souvenir de la récente déconfiture de Lambert Mende Omalanga dans la course au poste de gouverneur du Sankuru demeure encore frais dans la mémoire individuelle et collective, rappelle Africanewsrdc.net, pour qui, en cas de vote secret, des surprises de taille ne sont nullement à écarter.

Tout peut arriver, le tout dépendant aussi du discours de campagne et de la force de persuasion de chaque candidat à même de faire infléchir la côte d’amour dans un sens comme dans un autre, conclut le site web. 

Le Potentiel relève le fait selon lequel la majorité parlementaire incarnée par la coalition FCC-CACH s’est lancée, divisée, dans la campagne électorale pour briguer sept postes au bureau du Sénat.

Le FCC n’a réservé aucun poste au CACH, son partenaire à la coalition, explique le tabloïd.

Appel à la formation d’un gouvernement

Dans un autre registre, les médias kinois reviennent sur le rapport de la cheffe de la MONUSCO devant le conseil de sécurité.

Faisant rapport à l’ONU sur la RDC depuis l’avènement du nouveau pouvoir, la cheffe de la MONUSCO juge la situation du pays à la fois « satisfaisante et préoccupante », indique Le Potentiel. 

Elle a plaidé pour la mise en place d’un gouvernement opérationnel pour renforcer les relations avec la communauté internationale. De même, Leïla Zerrougui a encouragé toutes les parties prenantes au processus démocratique à préserver les acquis de l’alternance démocratique pacifique, note le journal.

Pour Le Phare, l’ONU est satisfaite des six premiers mois de Félix Tshisekedi. Elle a salué les réformes « audacieuses » annoncées par le président de la République pour renforcer la gouvernance des institutions et améliorer les conditions de vie de la population, indique le quotidien.