Haut-Uélé : la société civile dénonce un retour massif de la LRA

Les coordinations des sociétés civiles Forces vives dénoncent le retour massif, depuis le 15 novembre dernier, des rebelles ougandais de la LRA dans le groupement Bakulagba, en chefferie Ndolomo (Haut-Uélé). Dans un mémorandum adressé samedi 21 décembre aux autorités provinciales, ces organisations citoyennes disent avoir déjà recensé six incidents depuis le retour de ce groupe armé.

Le 25 novembre dernier, quelques personnes sans en déterminer le nombre ont été kidnappées dans la cité de Bilikwa dans le même groupement. Une opération intervenue plus d’une semaine après le retour de la LRA, constate la société civile.

Les 7, 16 et 17 décembre les supposés LRA ont opéré à Masombo Doruma. A chaque incursion les pillages des biens de la population et le kidnapping de quelques personnes ont été signalés.

Par ailleurs, les structures citoyennes de Dungu, Niangara et Faradje ne se sont pas limitées à cette dénonciation.  Elles s’insurgent également contre la délocalisation de l’Etat-major du régiment FARDC de Bangadi pour Niangara.

Selon eux, ce déplacement crée un couloir d’environ 150 km qui serait favorable à l’ennemi au risque de multiplier ses incursions dans la contrée.

Afin de faire face à cette situation, les sociétés civiles de ces territoires proposent le retour de l’Etat-Major du régiment à Bangadi. Ils suggèrent également l’érection des postes de contrôle des FARDC sur chaque distance de 15 à 20km, au moins.

Ils plaident aussi pour le renforcement des effectifs des militaires à Doruma et à la frontière de la RDC avec le Soudan du Sud.

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