Le Potentiel : « Beni : la collaboration entre FARDC et civils, une nécessité pour restaurer l’autorité de l’État »

Revue de presse du vendredi 10 janvier 2020

Les moyens à mobiliser pour mettre fin à l’insécurité dans la partie orientale de la RDC sont exploités par les médias parus ce vendredi à Kinshasa.

Pour Le Potentiel, le rétablissement de la paix dans cette partie du pays passe par la collaboration entre les FARDC et la population.

Le pacte qui unit la population de la région de Beni aux Forces armées de la RDC depuis que le go des opérations dites d’envergure contre les rebelles ougandais des  ADF a été donné, se resserre davantage, indique le journal.

Au cours d’un tête-à-tête entre les FARDC et les élus de la partie nord du Nord-Kivu, autour de la situation sécuritaire dans la région, les deux interlocuteurs ont tablé sur la nécessité de conjuguer les efforts pour restaurer l’autorité de l’Etat à Beni, conclut le quotidien.

La Prospérité relève le fait selon lequel le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a de concert avec les forces de l’ordre, adopté de nouvelles stratégies dans le sens de mettre fin à cette crise sécuritaire et aux groupes armés.

Mais au regard de l’enracinement de l’insécurité, l’idée d’un dialogue avec les forces vives de la Nation, autour de cette question, est aussi soutenue par plusieurs.

Faut-il revenir sur ce cycle des concertations ou foncer avec des assauts et différentes opérations pour effriter cette insécurité, s’interroge le journal.

Le Phare affirme, de son côté, que des complicités internes sont à la base de cette insécurité croissante dans l’Est de la RDC.

« Il est indispensable de dénoncer toutes les complicités nuisibles infiltrées dans les secteurs sensibles des institutions principales et stratégiques de la République. Il en va de l’avenir du pays et de sa souveraineté », alerte le journal.   

Armes et munitions découvertes à l’UNIKIN

L’agitation observée à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) intéresse aussi les tabloïds de Kinshasa.

L’ultimatum de 48 heures lancé le mardi 7 janvier 2020, par le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas Luhaka, aux étudiants et autres occupants des Homes de l’Université de Kinshasa de vider le site et qu’au-delà de cette échéance, tout celui qui sera trouvé dans les homes serait considéré comme « infiltré » a produit ses effets, indique Le Phare.

A quelques heures de la fin de ce délai, aucun étudiant n’était signalé sur le site, fait remarquer le journal.

Même si les homes de l’Université de Kinshasa se sont vidés de leurs occupants, mais tout ne semble pas être parti, rapporte L’Avenir.

Selon le journal, la police universitaire a découvert trois armes à feu avec munitions au home 8 de l’Université de Kinshasa.

Alerté, précise le quotidien, le commissaire provincial de la Police nationale congolaise/ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, a effectué une descente sur terrain, et a confirmé cette information.

Outre les armes, révèle 7sur7.cd, la police universitaire a retrouvé du chanvre et 11 munitions au home 8.

Par ailleurs, ajoute le site web, la police annonce que l'enquête qui a été ouverte permettra de découvrir qui était en possession de ces armes et de la drogue.

A l’annonce de cette nouvelle, renseigne La Prospérité, une polémique s’est créée au sein de l’opinion. Certains parlent d’un plan monté par la police nationale congolaise pour justifier le déguerpissement des étudiants habitant les homes, explique le tabloïd.

Le général Sylvano Kasongo, soutient qu’il s’agit d’une fausse accusation et précise que la police n’utilise pas des armes rouillées comme celles retrouvées au home, conclut le journal.

Selon Actualite.cd, une délégation d’étudiants de l’Université de Kinshasa a rencontré jeudi 9 janvier la conseillère du chef de l’État chargée de la jeunesse et lutte contre les violences faites à la femme pour solliciter l’implication du président Félix Tshisekedi pour la levée de la mesure portant suspension des activités au sein de leur université.

Auprès de Chantal Mulop, explique le site web, cette délégation estudiantine a estimé que la mesure portant suspension des activités à l’UNIKIN pénalise les étudiants, surtout ceux qui viennent des provinces.