RDC : le collectif des syndicats de l’ESU dénonce le trop perçu de l’IPR

Le gouvernement congolais a prélevé plus de 15% de salaire au titre de l’Impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) a dénoncé lundi 3 février, le collectif des syndicats, associations et personnalités de l’Enseignement supérieur et universitaire. Lors de la réunion organisée à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), cette structure syndicale demande au gouvernement de ne retenir l’IPR que sur le salaire de base et non sur les différentes primes.

« Une maman qui balaie nos bureaux de l’UNIKIN touche 100 000 francs congolais et on lui a retranché 30 000. Dans quelle arithmétique 30 000 sur 100 000 représentent 15% ? On paie à un professeur environ 2 000 000 francs congolais et on vous retient 500 000. Ça se fait dans quel pays? », se demande le professeur David Luboya Mbele, président du collectif des syndicats, associations et personnalités de l’ESU.

Il pense que le prélèvement de l’IPR a été fait dans la précipitation et nécessite des réparations.

« L’impôt est un devoir pour tout citoyen civilisé, mais pour nous, nous sommes d’accord avec l’impôt mais seulement pour le salaire de base. Tout ce qu’on a retenu devrait être remis, et nous pensons que c’est sadique. Ça doit se corriger, sous peine de nous voir entamer des actions de grande envergure dans un bref délai », a proposé David Luboya.

Selon la ministre de la Fonction publique, Yolande Ebongo, l’IPR porte sur les rémunérations et les revenus. Et de ce fait, les primes sont aussi concernées par l’application de l’IPR.

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