Kinshasa : la démobilisation des anciens combattants connait du retard dans son exécution

Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba (MNS), Jean claude Ibanlanki, a déploré mardi 18 février, le retard dans l’exécution du programme de démobilisation des anciens combattants en RDC.  Il affirme que jusque-là 267 personnes ont été démobilisées et se trouvent cantonnées au camp militaire CETA à Kinshasa.

« Les 267 démobilisés qui sont à Kinshasa n’ont pas été démobilisés hier. Ils ont été démobilisés il y a beaucoup de mois si pas d’années. Normalement le processus de démobilisation connu sous le programme DDR est un programme spontané qui ne doit durer longtemps. On ne peut pas démobiliser des gens pendant deux, trois ans. Ces programmes bien spécifiques sont pris en charge soit par le gouvernement, l’armée ou bénéficient de l’appui des partenaires extérieur notamment la Monusco ou d’autres partenaires », a-t-il expliqué.

Jean Claude Ibanlaki a affirmé que l’accord sur l’intégration des anciens combattants de la FRPI est en train d’être finalisé.

Le coordonnateur du MNS a assuré que les solutions seront trouvées pour la prise en charge des combattants. aussi regretté la multiplicité des Programmes DDR et le manque des moyens qui causent parfois des frustrations des démobilisés.

Jean Claude Ibanlanki a également précisé que tous les programmes DDR doivent être harmonisés souligne que ce cas spécifique, il y a un problème de prise en charge.

« Nous allons nous atteler spécialement sur ce problème. Le Chef de l’Eta a instruit pour que nous puissions revoir tous les différents programmes DDR qui existent. Comme vous le savez surement, il y a trois ou quatre différents programmes DDR si pas plus qui existent », a-t-il soutenu.

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