Dans un communiqué publié mardi 24 mars, la Banque centrale du Congo (BCC) compte sur l’utilisation de la monnaie électronique et scripturale, par les entreprises et services publics, en vue du règlement des factures ainsi que du paiement des taxes et impôts.
Selon la BCC, cette pratique permettrait d'atténuer l’impact négatif de la pandémie du COVID-19 sur l’économie congolaise.
La Banque annonce aussi poursuivre la fourniture de la liquidité aux banques de manière à leur permettre de réaliser aisément les services bancaires attendus d’elles, la baisse du taux directeur de 9,0% à 7,5% dans le souci de réduire le cout du crédit, note le communiqué.
Elle met également en place un guichet spécial de refinancement d’une maturité allant de 3 à 24 mois, à l’effet d’augmenter les ressources des banques et leur permettre d’accroitre le financement de l’économie, à des conditions financières assouplies.
Toutes les dispositions relatives au relèvement du niveau du capital minimum des banques, Coopératives et IMF sont ainsi reportées à janvier prochain, afin de réduire la contrainte sur ces institutions financières.
Par ailleurs, elle annonce que les règles de classification des prêts restent gelées pour permettre aux institutions financières de suspendre l’application des pénalités de retard sur les créances en souffrance pendant la période de crise.
Elle invite également la population à suivre toutes les mesures sanitaires décrétées par les autorités du pays et se réserve le droit de prendre d’autres mesures au regard de l’évolution de la situation.