La division provinciale de la santé, à travers le Programme national santé de la reproduction (PNSR), a organisé lundi 27 avril une séance de sensibilisation à l'intention des prestataires en planification familiale et des méthodes contraceptives de toutes les structures sanitaires des deux grandes villes du Kwilu, pour répondre au besoin des couples en cette période de confinement contre le COVID-19.
Selon le médecin chef de programme de santé de la reproduction, Paulin Mayira, le programme redoute une hausse en cascade du nombre des grossesses en cette période de confinement.
« La division provinciale de la santé a pris des dispositions et nous disons confinement, les gens ne sont pas au travail ou passent beaucoup de temps à la maison. Nous, au niveau du programme santé de reproduction, nous redoutons un peu l'augmentation de nombre des grossesses et même au niveau de la cellule de prise en charge de violence sexuelle, nous avons constaté que pendant la période où il n'y a pas cours, le nombre de cas des violences a légèrement augmenté. Nous pensons qu'il y a quand même problème de santé sexuelle et reproductive pendant cette période », a-t-il expliqué.
Pour lui, toutes les cliniques ont des contraceptifs à leur disposition pour pouvoir répondre au besoin des couples qui voudront bien s'approvisionner.
« Nous allons d'abord dans les deux grandes villes, et progressivement en fonction des intrants, nous allons voir comment aller dans tous les territoires au moins pour pouvoir offrir les méthodes. Mais, disons que ceux qui ont déjà ce besoin là avec les stocks résiduels qui se retrouveraient déjà dans tous les centres de santé, ils peuvent toujours s'approvisionner », a poursuivi le médecin chef de programme de santé de la reproduction du Kwilu.
