Kinshasa : les membres du CIPA contre la grève d'exportation Cacao-Café et autres Produits agricoles


Les exportateurs de café, cacao, et autres produits agricoles membres du Conseil Interprofessionnel pour la Promotion de l’Agriculture (CIPA) ne vont pas aller en grève.
Dans une declaration à la presse mardi 21 juillet à Kinshasa, ces exportateurs rassurent le gouvernement congolais et ses services spécialisés de leur détermination à poursuivre leurs exportations comme à l’accoutumée.

Le CIPA se désolidarise ainsi d’une autre association qui a annoncé la semaine dernière avoir stoppé ses exportations. Elle protestait contre l’instauration d’une nouvelle taxe. 

Le CIPA et ses affiliés, comme toute autre association regroupant les acteurs impliqués dans l’exportation du café, cacao, et autres Produits Agricoles, réaffirme sa collaboration dans le strict respect des lois du pays avec la DGDA, l’OCC, l’OGEFREM, ainsi que l’ONAPAC, Office Nationale des Produits Agricoles au Congo. Cette prise de position intervient après l’annonce mercredi 15 juillet par une autre association du même secteur de la suspension de l'achat du café et de cacao dans la région de Beni-Butembo-Lubero et l’Ituri.

"La prestation de l’ONAPC certifie l’origine des produits africoles. Alors si l’ONAPC ne sait plus poser ses prestations comment allons-nous certifier nos produits dans le monde. Un structure qui participe aux organisations internationales sur les produits agricoles qui ne peuisse pas certifier nos produits c’est une aberation. Voila pourquoi, le CIPA ainsi que ses affilies continuent à payer ses taxes et avoir la couverture d’origine concernant les produits agricoles. Le 0,25% concernent les services à la frontière : l’OCC, l’OGEFREM, la DGDA ainsi que les services du ministère de l’agriculture sur la quarantaine. L’ONAPAC intervient en amont et non au niveau de la frontière", ont-ils déclaré.

Les instigateurs du mouvement de grève contestent le paiement de 2 % de la valeur de la marchandise avant toutes les formalités d’exportation a la Douane comme taxe due à l’ONAPAC. Ils qualifient d’illégal le protocole signé entre l’OCC et l’ONAPAC lequel fixe ce taux de 2%, soutiennent-ils.

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