Les Forces armées de la RDC (FARDC) du 121e bataillon de réaction rapide affirment avoir contré une tentative d’attaque des Maï-Maï Ebuela en provenance de Kipupu contre le camp des déplacés internes de Mikenge. L’armée a repoussé cette attaque samedi 26 juillet, après les tueries de Kipupu, une nouvelle attaque des miliciens contre la localité de Mikenge, dans le secteur d’Itombwe.
Le commandant des opérations militaires des FARDC sur l’axe Minembwe et commandant de la 12e brigade de réaction rapide, le général de brigade Dieudonné Muhima, assure que les assaillants se sont retirés dans la foret, mais l’opération est en cours.
Des sources de la société civile à Mikenge indiquent que les assaillants tentaient de piller les vaches. Ils ont été tout de suite repoussés par les FARDC du 121e bataillon commandé par le lieutenant-colonel André Ekembe.
Le président de la société civile, Kagunda Mihero, explique la situation des déplacés internes se trouvant dans le camp à côté de la base de la MONUSCO :
« Les banyamulenge ainsi que d’autres membres des communautés qui se trouvent à Mikenge n’ont pas fui. Ils cohabitent tous ensemble, là où la monusco se trouve, c’est par là aussi que se trouvent les déplacés. En tout cas c’est calme ! Tout le monde vaque à ses occupations quotidiennes. »
Cette attaque survient le même jour où une mission d’évaluation conjointe de la MONUSCO et le Gouvernement congolais devrait se rendre à Kipupu. Cette mission a été reportée, d’après des sources militaires, compte tenu de la proximité de Kipupu avec le lieu des opérations des FARDC en cours à Mikenge.
C’est jusqu’à ce que la situation soit sous contrôle à Mikenge. La mission onusienne devrait aller tirer au clair la situation après l’attaque attribuée aux miliciens Ngumino et Twigwaneho le 16 juillet dernier à Kipupu et qui avait fait une dizaine de morts.