Nord-Kivu : 10 cas de violations des droits de l'homme commis en un mois à Lubero

Dix cas des violations des droits de l’homme ont été commis durant le mois de juillet 2020 dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu. Le rapport de la commission chargée de suivi des violations des droits de l’homme, parvenu vendredi 14 août à Radio Okapi révèle que les auteurs de ces violations sont les Forces armées de la RDC.

La commission chargée de suivre ces violations est présidée par le Général de Brigade Opia Patrick sur l’axe Sud des opérations Sokola1. Des organisations de défense des droits de l’homme, des acteurs de la société civile et des officiers des droits de l’homme de la MONUSCO font partie de cette commission.

Parmi ces violations, trois dont un cas de viol et deux cas de torture ont été commises par des militaires FARDC du 3310e   régiment.

Un cas de viol a été commis par un militaire du 2102e tandis qu’un cas d’exécution sommaire, un cas de torture, un cas d’arrestation arbitraire et autre de détention illégale ont été commis par des militaires du 34 161e bataillon.

L’auteur présumé du cas d’exécution sommaire et trois sur les quatre auteurs présumés de viol ont déjà été arrêtés et transférés à la justice militaire ont affirmé les commandants de leurs unités.

En rapport avec la persistance des cas d’arrestation et détention illégales par certains officiers des FARDC des bureaux des renseignements, et surtout certains commandants déployés dans des zones éloignées de leur commandement, il a été recommandé l’organisation avec l’appui du BCNUDH d’une formation spécifique sur les questions des procédures en matière d’arrestations et de détention en insistant sur les droits des personnes privées de liberté.

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