Journée internationale de l’aide humanitaire : 19 millions de personnes en insécurité alimentaire en RDC


Au moins 19 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, alors que plus de 5 millions sont déplacées, c’est-à-dire des gens qui ont fui leurs domiciles pour se mettre à l’abri du danger ailleurs.
Ces chiffres alarmants qui suscitent l’inquiétude en cette journée internationale de l’aide humanitaire célébrée ce mercredi 19 août, ont été donnés par le coordonnateur adjoint de l’action humanitaire en RDC, Diego Zorilla.

D'après lui, ces personnes ont besoin d’une assistance humanitaire pour pouvoir vivre dignement.  Mais la mobilisation de l’aide en faveur de la RDC n’est pas toujours facile, dans un contexte des crises qui durent depuis plus de deux décennies.

Faire comprendre aux donateurs qu’en RDC sévissent plusieurs crises humanitaires et non une seule, c’est le travail des acteurs humanitaires qui s’activent à attirer l’attention du monde sur ce qui se passe ici, depuis plus de deux décennies. Objectif, selon Diego Zorilla, coordonnateur humanitaire ad intérim en Rdc : mobiliser des fonds en faveur des millions des personnes en situation difficile.

« En réalité, nous on essaie d’expliquer d’abord que ce n’est pas une situation mais que c’est une multitude de situations… Ces crises ont des dynamiques différentes : certaines d’entre elles sont très récentes, d’autres sont plus anciennes… On essaie d’expliquer que derrière ces crises il y a des hommes, des femmes et des enfants qui souffrent et que cette souffrance est énorme. Mais, non seulement le nombre de personnes qui souffrent mais la façon dont elles souffrent, le degré de privation » , a-t-il déclaré.

Diego Zorilla ajoute que l’année dernière, par exemple, le plan de réponse humanitaire en RDC a reçu près de 800 millions de dollars, en dehors de la réponse Ebola.

Il en a profité pour remercier les différents donateurs et surtout la population congolaise, la première à intervenir sur terrain. Sans moyens en effet, nombreuses sont des familles locales qui partagent le peu qu’elles ont avec leurs frères déplacés.

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