Le Phare : « Centre Interdiocésain : naufrage du forum de Bob Kabamba »

Revue de presse de ce mercredi 26 août 2020

Deux sujets attirent l’attention de quelques médias de ce mercredi : Le forum sur les élections initié par le prof Kabamba ainsi que le réaménagement du comité du suivi de l’accord FCC-CACH

Le phare note ce matin qu’il  n’avait pas tort de traiter, dans sa livraison d’hier mardi, de « messe noire » le très suspect « Forum de haut niveau sur la réforme électorale », convoqué et ouvert, le lundi 24 août, au Centre Interdiocésain, de manière unilatérale et précipitée, par le professeur Bob Kabamba, coordonnateur de CAPAC (Centre d’Appui Politilogique Afrique Caraïbes) de l’Université de Liège.

Selon ce quotidien, « le piège qu’il [Bob Kabamba ] avait tendu à la coalition au pouvoir, composée du FCC (Front Commun pour le Commun) et de CACH (Cap pour la Changement), lequel visait clairement la remise en cause des résultats des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales de décembre 2018 ainsi des animateurs des institutions actuelles, n’ayant pas fonctionné, il a suspendu brutalement des travaux qui n’ont jamais démarré » ajoute le journal.

Le journal ne s’empêche pas de qualifié le Prof Kabamba d’un  intellectuel porteur d’un agenda caché de légitimation d’une crise politique en RDC qui toucherait le sommet de l’Etat. Il [Bob] prétend avoir suspendu son forum en vue de rechercher « l’inclusivité » avant de s’interroger : « 

Ne savait-il pas qu’en choisissant un schéma de réforme électorale rejeté d’office par l’écrasante majorité des forces politiques et sociales opposées à toute ingérence extérieure dans les affaires politiques nationales, il allait au-devant d’un échec ? »

Le journal estime que « le coup monté au Centre Interdiocésain ayant été éventré avant qu’il ne prenne corps, il faudra beaucoup d’ingéniosité au professeur Bob Kabamba pour embarquer des Congolais, suffisamment avertis dans une nouvelle aventure politique » conclut - il       

 

Le Potentiel pour sa part rapporte une analyse de l’ancien sénateur Modeste Mutinga pour qui seul Tshisekedi est garant du bon fonctionnement des institutions, plus que quiconque

 

« On assiste à un foisonnement d’initiatives qui visent le consensus national autour des réformes électorales : les consultations de 13 personnalités politiques et sociales, l’action de la synergie CENCO-ECC-AETA-SYMOCEL, le dialogue de Bahati et, tout récemment, le forum sur les réformes électorales en République démocratique du Congo organisé par l’Université de Liège, sous la médiation du professeur Bob Kabamba. Toutes ces initiatives, du reste louables, passent pour des consultations informelles et probablement sans issue, selon les propos de Modeste Mutinga, président du Parti des démocrates pour la bonne gouvernance (PDG) et sénateur honoraire », rapporte Modeste Mutinga

Ce dernier, poursuit le Potentiel, reste convaincu que, tant que le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne se sera pas enga.gé, en prenant une ordonnance pour chercher une solution à cette difficulté-là, toutes ces initiatives sont une perte de temps et donc vouées à l’échec.

 

Réaménagement du comité de suivi de l’accord FCC-CACH

 

Selon Forum des as, après le réaménagement du comité de suivi de l’accord FCC-CACH, Cap sur le remaniement du Gouvernement

« Le parachèvement du processus de nomination des mandataires au sein du Portefeuille est aussi attendu » précise également le journal.

« Compte tenu de la crise financière due à la Covid-19, une réduction sensible de l'actuel Exécutif s'impose. Un nouveau Gouvernement est attendu dans les prochains jours en RD Congo. Le dossier serait déjà sur la table du Comité de suivi de l'Accord FCC-CACH, réaménagé le 16 août courant. En plus du réaménagement de l'actuel Exécutif, les échanges entre les plénipotentiaires des deux formes devront également porter sur la suite de nominations de nouveaux mandataires à la tête des entreprises publiques » rapporte le quotidien kinois

 

De l'avis de nombreux analystes, poursuit le journal, la formule simple est à arriver à la compression préconisée de l'actuel Exécutif national, consisterait en la fusion de certains ministères. Par exemple, On pourrait fondre le ministère des Affaires étrangères et celui de la Coopération internationale en un seul. Il en est de même des ministères des Hydrocarbures et des Ressources hydrauliques et électricité, suggère encore Forum des as.