RDC : évaluation de la coopération sino-congolaise sur la construction des infrastructures

« La coopération économique avec la Chine est un modèle de partenariat qui n’est pas incompatible avec le programme de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, deux institutions de Breton Woods », a affirmé le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais.

Au cours d’un point de presse tenu mercredi 9 septembre à Kinshasa, ce bureau qui assure le suivi de l’exécution de la convention de collaboration a présenté une série d’avantages et opportunités avec ce genre de partenariat. Il a également encouragé le gouvernement congolais à poursuivre avec ce modèle. 

D’après le service de communication du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, la Convention de collaboration du 22 avril 2008 conclue entre la République démocratique du Congo et le Groupement d’entreprises chinoises porte sur le développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures en République Démocratique du Congo.

Ce bureau de coordination se félicite d’emblée du contrat avec la Gécamines. D’après son chargé de communication, John Omombo, contrairement à divers partenariats signés auparavant, c’est la joint-venture Sino-congolaise des mines « SICOMINES » qui a permis que la participation de la Gécamines dans d’autres partenariats soit relevée.

C’est grâce au contrat chinois souligne-t-il qu’aujourd’hui, la Gécamines se retrouve au -delà de 90 USD la tonne de cuivre contre 20 USD auparavant.  

Le volet infrastructure constitue pour le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, un autre avantage de ce partenariat.  La RDC bénéficie des infrastructures en dehors du site du projet. Ils en veulent pour preuve la construction de la centrale hydroélectrique de Busanga dont les travaux sont financés par des investisseurs chinois de SICOMINES dans la province du Lualaba avec une puissance de 240 MW. 

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