Choléra à Mbuji-Mayi : 16 décès enregistrés depuis janvier 2020

Plus de cent cas de choléra, dont seize décès, ont été enregistrés depuis le mois de janvier dans la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), a indiqué lundi 28 septembre le chef de division provinciale de la santé, Dr Nestor Tshiteku.

Dr Tshiteku explique que la consommation d'une eau non potable et la défécation à l'air libre sont les principales causes de cette recrudescence cas de choléra dans la ville diamantifère :

« La carence en eau que nous enregistrons, la population consomme une eau qui n'est pas potable, qui n'est pas traitée. A côté de ça, avec la reprise des pluies, puisqu'il y a aussi un problème de défécation à l'air libre. Toutes les matières fécales sont apportées, amenées dans des rivières, et la population consomme cette eau. Il y a la population qui consomme l'eau des pluies qui n'est pas traitée. »

Ces cas, annonce-t-il, sont répertoriés dans six zones de santé urbaines et celles se trouvant dans la périphérie. Le médecin cite notamment celles de Mukumbi, Tshilenge et Tshitenge:

« Il y a eu un pic à la 32ème semaine épidémiologique, nous avons enregistré 76 cas, dont 6 décès. A la 33ème semaine, on a vu le nombre des cas diminué jusqu'à 52 cas. Il y a beaucoup plus des cas dans les zones urbaines et quelques zones rurales. C'est notamment la zone de santé de Muya, de Diulu, de Lukelenge, Bipemba, Lubilanji et la zone de santé de Bonzola. En milieu rural, il y a quelques zones comme Mukumbi, Tshilenge et Tshitenge, ce sont les zones les plus touchées. »

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