Kikwit : la police disperse la marche de la société civile dénonçant la spoliation des domaines de l’Etat

Dans la province du Kwilu, la marche prévue par quelques organisations de la société civile, dans la ville de Kikwit a été empêchée mardi 6 octobre par  les éléments de la police sur ordre du maire de la ville. Cette marche était initiée pour protester contre la spoliation des terrains de l’Etat dans cette ville par les autorités. Ces associations souhaitent que l’Etat puisse récupérer ses biens vendus pour permettre le développement de la ville.

 Cette marche prévue pour mardi par les organisations de la société civile  de kikwit à savoir le Groupe d’éveil pour la défense des intérêts de la population (Gedip),  le parlement des jeunes, l’Alliance pour l’universalité des droits fondamentaux, (AUDF), le Réseau des associations congolaises des jeunes, (Racoj) et alliés vient d’être empêchée au point de départ par les éléments de la police sur ordre du maire de la ville, Leonard Motangu.

Selon les organisateurs, l’objet de ladite manifestation était de dire non à la spoliation des terrains de l’état dans la ville de Kikwit.  Le coordonateur de Gedip, Tipo Musiketi, indique qu’au total plus de 80 parcelles ont été morcelées et vendues en 2017 par les autorités tant provinciales qu’urbaines au quartier résidentielle Plateau dans la commune de Lukolela.  

Dans un mémorandum adressé au chef de l’état, ces associations demandent que l’état puisse récupérer toutes ses parcelles vendues illégalement.

« Nous profitons de cette occasion pour solliciter dans un bref délai une commission pour la récupération de tous les biens spoliés dans la ville de Kikwit pour garantir le développement de la ville ».

Tipo Musiketi salue le professionnalisme des éléments de la police qui n’a pas utilisé la force pour empêcher cette marche.

 

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