Nord-Kivu : le CEPADHO exige une sécurisation particulière des villages Makisabo et Kisima

Le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), exige une sécurisation particulière des villages Makisabo et Kisima. Dans une déclaration faite samedi 5 décembre à Radio Okapi, cette ONG rapporte que les habitants de ces deux villages, sur l'axe Beni-Kasindi disent avoir vu parmi les ADF/MTM lors de récentes attaques des criminels évadés de la Prison centrale de Kangbayi, originaires de leurs milieux.

Pour le CEPADHO, le commandement des FARDC devra prendre des mesures particulières de sécurisation de cette zone considérant que la population vide massivement la contrée.

« Les habitants de Makisabo et de Kisima nous ont contacté pour solliciter des autorités militaires et policières une protection particulière de leurs villages étant donné que les récentes attaques des ADF dans ce milieux ont prouvé que nombreux évadés de la prison centrale de Kangbayi, originaires de ces milieux étaient dans le rang des assaillants », a déclaré Me Omar Kavota, Vice-président du Conseil d'administration du CEPADHO.

Selon lui, certains seraient même en train de jurer de régler des comptes à ceux qui auraient concouru à leurs arrestations. 

« Cela fait que plusieurs acteurs étatiques et non étatiques, vivent la peur au ventre. C’est pourquoi, le CEPADHO préoccupé de la situation plaident auprès du commandement des opération Sokola 1 en faveur de la sécurisation immédiate et effective de ce village », a ajouté Me Omar Kavota.

Il a fait savoir que l’évasion orchestrée le 20 octobre 2020 par les ADF a été pour eux l’occasion de recruter et renforcer leurs troupes.

« Il faut donc éviter une autre évasion des prisonniers, si l’on tient à la réussite des opérations militaires contre l’ADF dans cette zone », a indiqué M. Kavota.

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