Lubumbashi: beaucoup de cas de criminalité pendant le couvre-feu

Des cas de criminalité ne cessent d’augmenter dans plusieurs quartiers de la ville de Lubumbashi depuis l’instauration du couvre-feu. Des hommes armés non autrement identifiés sont pointés du doigt. La société civile a tiré la sonnette d’alarme, vendredi 15 janvier, demandant aux autorités de sécuriser la population en renforçant la sécurité dans les quartiers les plus souvent visités par les bandits.

Partout où les cas de criminalité sont décriés le mode opératoire est le même : les bandits commencent par casser les vitres des fenêtres, avant de braquer les armes sur les occupants. Puis, ils exigent de l’argent et autres biens de valeur.

D’autres criminels, à défaut d’entrer par la porte, défoncent les murs et pénètrent dans les maisons où ils emportent les biens de valeur. Les biens les plus prisés sont notamment les postes téléviseurs, dont les écrans plasmas, les habits, bijoux, téléphones cellulaires et autres.

Le coordonnateur du groupe thématique gouvernance et sécurité au cadre de concertation de la société civile, Bertin Tshoz, dénonce cette situation Il indique que, depuis l’instauration du couvre-feu, plusieurs cas ont été enregistrés :

« Depuis l’installation du couvre-feu, nous avons enregistrés plus ou moins 355 cas de vol. Il y a des civils et des hommes armés qui sont à côté de ces civils-là.  Ils sont partout, ils volent dans tous les quartiers. La situation devient insupportable. Nous ne comprenons pas comment est-ce que les cas sont en train de s’ajouter, parce qu’avant le couvre-feu, les gens dormaient tranquillement. Il y a eu mort d’homme à Likasi. Nous voulons encore dire à nos responsables de redynamiser la sécurité. »

Beaucoup d’habitants se demandent comment tous ces actes peuvent arriver pendant que ce sont seuls les policiers et militaires qui sillonnent la ville dans le cadre du couvre-feu et que des barrières sont érigées à plusieurs endroits de la ville. 

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