Matadi : par manque de latrines, les policiers du Camp Molayi défèquent dans des sachets


Les policiers et leurs familles qui habitent le camp Molayi à Matadi au Kongo-Central manquent de la latrines. Dans une déclaration faite mardi 2 février à Radio Okapi, l’épouse d’un policier vivant ce camp, affirme qu’ils défèquent dans des sachets.

Le maire de la ville de Matadi a été informé de cette situation, lors de sa récente descente à ce camp, pour assister à l'exécution de la mesure de grâce présidentielle à la prison centrale de Matadi.

Le chef de ce camp, le commissaire principal Elima Monga, a également évoqué le cas de la promiscuité qui les accablent. D’après lui, le camp de la police Molayi n'a que 176 blocs.

1 bloc contient 4 locaux de moins de 6 mètres. Chaque bloc loge 4 familles, en raison d'une famille par local.

Le camp Molayi de Matadi, héberge actuellement près de 2 286 personnes, parmi lesquelles des policiers, leurs épouses ainsi que leurs enfants, a indiqué le chef de ce camp, le commissaire principal Elima Monga.

Malgré ce nombre élevé d'habitants dans ce camp, il n'y a que 2 fontaines d'eau. Ceux-là dont les blocs se trouvent loin des fontaines font une longue distance pour s'approvisionner en eau.  

Le chef du camp, le commissaire principal Elima Monga appelle ainsi le maire de la ville de Matadi à rappeler au gouverneur Atou Matubuana sa promesse relative à la construction d'autres toilettes. Une promesse qui leur avait été faite l'année dernière.

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