L'ONG Réseau National des Femmes dans les Mines(RENAFEM) a lancé lundi 22 février, à Goma, le projet « Recherche Action sur les besoins, et perspectives pour la prévention et lutte contre la Covid-19 dans les sites miniers ».
Selon la responsable de cette structure, une dizaine des femmes leaders, membres du réseau, en provenance du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Haut Katanga, Tanganika, Kasaï Oriental et la Tshopo, participent à cet atelier de démarrage. Pour la coordinatrice nationale du RENAFEM, Annie Sinandugu Mwenge l’objectif est d’améliorer la participation de la femme dans les activités de production artisanale des minerais dans les sept provinces.
Annie Sinandugu Mwenge affirme que cet atelier va résoudre le problème de marginalisation que connaissent les femmes qui travaillent dans les mines
« Par rapport à cette pandémie, nous avons aussi constaté que la femme est devenue très marginalisée. Puisqu’il y a un moment, on avait fermé les sites miniers. Les femmes n’y accédaient plus, et même les hommes n’y accédaient plus. On a pris, par après les mesures d’ouverture des sites miniers, mais les femmes n’avaient pas la possibilité d’accéder aux sites miniers. Il y a les responsables des puits, les responsables des sites miniers qui refusaient l’accès aux femmes dans les sites soi-disant que les femmes sont des porteuses de Covid-19. C’est là que nous disons qu’il faut aller identifier les problèmes et besoins ».
La coordinatrice de RENAFEM indique qu'après cet atelier les femmes vont descendre sur terrain pour identifier tous les problèmes.
"Nous serons outillés des matières pour descendre sur le terrain, et donc, après cet atelier il y aura des enquêtes. Là nous allons déployer les femmes dans les mines. Après l’identification des problèmes, nous saurons quoi faire avec ces femmes-là", a précisé Annie Sinanduku.
Ce projet est financé par la Banque mondiale.
