Nord-Kivu : de nouvelles arrestations dans les enquêtes sur la vente des munitions de guerre


L’auditorat supérieur près la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu poursuit des enquêtes sur l’existence d’un réseau de vente et trafic de munitions de guerre dans la région de Beni.
De nouvelles arrestations sont signalées au sein des FARDC après l’audition des personnes arrêtées et la saisie de 82 caisses de munitions dans une maison d’un particulier dans la ville de Beni le lundi dernier.   

Le mardi  16 mars, les magistrats militaires poursuivaient encore avec les auditions du chargé de la logistique, le chef transport, le chef de dépôt de la 32ème Brigade de réaction rapide des FARDC, le conservateur de la sous-station de l’ICCN de Mutsora et de deux civils arrêtés depuis lundi 15 mars.
Selon des sources judiciaires, lors de son audition, l’un des civils arrêtés et qui a été identifié comme avoir déjà été arrêté par les services de sécurité par le passé dans le dossier du groupe armé ADF avant d’être relâché, a avoué aux enquêteurs qu’il achèterait les munitions de guerre depuis 2018.  

Ce qui a conduit à l’arrestation de l’ancien chef de dépôt et officier d’ordonnance de la base logistique des FARDC à Beni. Cet officier de l’armée était déjà déployé en dehors de la ville de Beni.  

Les magistrats militaires viennent également d’écrire au commandant du secteur Opérationnel Sokola 1 Grand Nord pour lui demander de mettre à leur disposition le commandant en second chargé de l’administration et de la logistique de la 32ème Brigade de réaction rapide des FARDC pour établir ou non sa responsabilité dans cette affaire.