Mbuji-Mayi : l’exécutif interdit l’inhumation des corps au cimetière de Tshibombo


Le maire de la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), Louis d’Or Ntumba Tshiapota, a interdit jeudi 18 mars formellement d’inhumer les dépouilles mortelles au cimetière de Tshibombo, dans la commune de Bipemba. 

Le maire de la ville justifie cette décision par le fait que ce cimetière est saturé depuis plus de 8 ans : 

« Le cimetière de Tshibombo qui a été ouvert après la fermeture du cimetière de Bakua Dianga, a été saturé complétement il y a de cela plus de 8 ans. Il fallait le laisser sans y enterrer les gens, mais curieusement les gens continuent à y enterrer les corps clandestinement. Donc le long de la route-là, ils construisent des édifices pour identifier les lieux de leurs morts. C’est comme si c’était encore fonctionnel. Les habitants de ce côté-là, lorsqu’ils ont un corps, ils l’enterrent même nuitamment, voire le jour à l’insu des autorités ».

Il envisage, par ailleurs, le déploiement des services de sécurité sur terrain, pour mettre la main sur les récalcitrants :

« Ce matin, j’ai envoyé une commission qui est allée sur place. Quand ces gens vont revenir, le gouverneur va prendre l’arrêté. Or quand le cimetière est fermé, on va le désaffecter à autre chose. En inhumant encore les corps, c’est-à-dire il y a encore des coffrets porteurs des microbes et autant des maladies. Donc on ne peut pas aujourd’hui utiliser ce cimetière comme la loi le voudrait. En même temps, il y a les compatriotes de Bakua Sumpi qui considèrent que c’est leur terrain. Ils sont en train de se battre pour vouloir lotir. Je demande qu’on ne lotisse pas, qu’on arrête ».

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