RDC: prolifération des messages de haine dans les médias

Des messages incitant à la haine tribale et à la xénophobie sont de plus en plus utilisés dans les médias classiques, dans les réseaux sociaux et dans les discours de certains acteurs sociopolitiques. Ce constat a été fait par plusieurs ONG telles que ASADHO, ACAJ ainsi que la MONUSCO et la CENCO. Ces organisations fustigent ce phénomène. Le député national Gary Sakata, par exemple, a initié une proposition de loi contre le tribalisme, la xénophobie et le racisme. Cette loi, selon l’élu, vise à renforcer l’authentique cohésion nationale et à promouvoir les conditions propices du vivre-ensemble. La loi Sakata prévoit aussi entre autres, la consécration d’une institution permanente de surveillance de l’action contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie. Mais également l’évaluation périodique des mesures antidiscriminatoires par le Parlement. 

-Que pensez-vous de ce phénomène et d’une loi pour le décourager ? 

-Quelle autre stratégie complémentaire faut-il pour prévenir et décourager les messages appelant à la haine tribale, à la xénophobie et au racisme ? 

Invités :  

-Professeur Gary Sakata, député national et initiateur de la proposition de loi contre le tribalisme, la xénophobie et le racisme. 

-Abdelaziz Thioye, directeur du Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’Homme. 

-Me Charles Mushizi, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete. Il est aussi directeur du Centre des réformes juridiques et institutionnelles (CRJI). 

 

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