Mongala : le caucus des parlementaires appelle la population de Lisale à la cohésion


Le caucus des parlementaires de la province de la Mongala a appelé jeudi 15 juillet la population de Lisala au calme et à maintenir la cohésion entre les communautés. Cet appel intervient après des actes de vandalisme et rébellion perpétrés par des gangs non identifiés la veille. 

Ces actes condamnables ont bénéficié du concours de certains éléments instrumentalisés de la police nationale, ajoutent-ils. 

Les parlementaires ont, en outre, formulé des recommandations à l'endroit du Chef de l'État, du gouvernement et du Conseil supérieur de la magistrature pour que soit restaurée l'autorité de l'État dans cette province. 

« Protéger et garantir l'intérim du gouverneur élu Mongulu Mandubola Serge et ce, conformément à la loi. Ordonner sans délai l'arrestation des mercenaires, Madame Sole Ekungola et ses complices, auteur et co-auteurs des actes de rébellion, de vandalisme et de barbarie. Rappeler à Kinshasa M. Kiana Mwene Mali Jean de la croix commissaire de la police nationale congolaise Mongala et le mettre ainsi à la disposition de la justice », a indiqué le président de ce caucus, le député national Léon Mondole. 

Ce causus a également sollicité la fermeture de l'Assemblée provinciale de la Mongala : 

« Procéder la fermeture de l'Assemblée provinciale de la Mongala, conformément aux vœux exprimés par la population à cause de son association au dysfonctionnement de la province et à l'entretien d'une crise persistante avec l'exécutif base des discordes actuelles. Au conseil supérieur de la magistrature, d'ouvrir un dossier disciplinaire à charge de M. Botakile Batanga Noël, pour l’instrumentalisation du Conseil d'État et sa participation à un réseau criminel ».  

En réaction, le conseiller d'Etat et directeur de cabinet du 1er président du conseil d'État, Botakile Batanga Noël, a affirmé à Radio Okapi que ce qui s'est passé à Lisala est l'exécution par des agents de l'État d'une décision de justice enregistré sous rôle 284 du conseil d'État. 

« Il n'y aucun lien avec ma personne », ajoute-il. 

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