Butembo : 6 braconniers et contrefacteurs aux arrêts

La Police nationale congolaise (PNC) a présenté lundi 26 juillet à la presse six présumés criminels, entre autres des braconniers opérant dans le parc national des Virunga et des contrefacteurs dans la ville de Butembo. 

D’après le commandant intérimaire de PNC/Butembo, Polongoma Di Ntoto, ces bandits font partie de deux groupes de criminels basés notamment à Beni et Butembo dans le but de tuer les Okapis pour vendre la peau et l’huile ainsi que les éléphants pour la vente d’ivoires.   

Le commandant Polongoma indique que ces suspects ont été arrêtés grâce à l’alerte donnée par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) : 

« Nous avons eu des informations de la part des agents du parc, de l’ICCN qu’il y aurait un groupe, un réseau ici à Butembo. Ce sont des spécialistes de la destruction de notre faune, notamment Okapi et Eléphant. Ils tuent les éléphants pour la vente des ivoires, ils tuent les Okapi d’abord pour vendre leur peau, parce que ça coûte cher et puis pour extraire l’huile. Vous voyez vous-même cette quantité, on a au moins attrapé cinq bouteilles. Une seule bouteille c’est combien d’Okapi déjà ? Il y a des gens qui descendent sur le terrain avec les braconniers. Vous voyez comment on est en train de détruire l’économie de notre pays ? ». 

Le commissaire supérieur de la police nationale congolaise dans la ville de Butembo rappelle que « l’Okapi fait entrer beaucoup d’argent dans notre économie, parce que dans le monde entier on trouve l’Okapi que dans notre parc. Les étrangers viennent seulement pour voir les Okapis dans notre parc. Mais ces voleurs sont contre notre économie. Ça ne va pas ! » 

L’autre groupe de criminels est celui des contrefacteurs, arrêté avec un carton des positifs utilisés pour la fabrication de faux billets de banque. 

« Pour le groupe de Butembo, c’est un groupe de malfaiteurs.  Vous voyez ces papiers noirs qu’on appelle ‘positifs’, c’est avec ces papiers qu’on fabrique les dollars. Tout un carton, donc c’est un groupe de contrefacteurs », poursuit-il. 

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