Treize bandits réputés de grand chemin se sont évadés vendredi 30 juillet à la 22 ème région militaire à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Selon le vice-gouverneur qui est allé sur le lieu pour s’en rendre compte, parmi les évadés se trouvent ceux qui avaient fui du cachot de l’agence nationale de renseignement après avoir étranglé le gardien. Huit des treize sont des civils condamnés à la peine capitale par le tribunal militaire de garnison de Lubumbashi. Les cinq autres sont des militaires des FARDC condamnés eux aussi à des peines allant de 5 à 20 ans de prison pour meurtre, association des malfaiteurs, vol à main armée, viol et coups et blessures aggravées.
Au sujet de leur évasion, certaines sources indiquent qu’ils auraient administré des substances toxiques aux militaires commis à la garde du cachot. Ce qui leur a permis de prendre la fuite. Cependant, une question taraude les esprits. Comment sont-ils sortis de l’enclos quand on sait qu’il est toujours bien gardé ? Le mystère demeure.
Le vice-gouverneur a indiqué qu’une commission d’enquête a été initiée pour que la lumière soit faite pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans un endroit hautement sécurisé.
La population, a-t-il indiqué, est appelée à collaborer avec les services de sécurité pour fournir assez d’éléments qu’elle détiendrait et qui pourrait conduire à retrouver les fugitifs considérés comme de grands bandits qui ont déjà endeuillé plusieurs familles tant à Lubumbashi, à Likasi qu’à Kasumbalesa.
