Fête des parents : les kinois commémorent leurs morts dans les cimetières

La fête des parents est célébrée le 1er aout de chaque année à Kinshasa et partout ailleurs. Les parents décédés et ceux encore vivants sont honorés par leurs enfants et leurs membres de famille. Chaque année, de nombreux Kinois se rendent au cimetière pour mettre la propreté et honorer leurs morts. A kinshasa, c’est depuis ce samedi que le mouvement a commencé.

Certaines personnes ont profité de la journée fériée de samedi pour éviter l’afflux du 1er aout.

D’autres Kinois n’ont pas voulu déroger à la règle. C’est ce dimanche dès 6 heures locales qu’ils s’y sont rendus.

 « Nous sommes partis de la maison pour le cimetière à 5 heures du matin pour éviter l’embouteillage. Nous avons trouvé la tombe de notre regrette papa et du défunt tonton. Nous avons nettoyé. L’embouteillage nous a dérangé lorsque nous rentrions à la maison. Il y avait d’autres personnes qui nous ont suivis, mais ils n’ont même pas pu arriver au cimetière à cause des embouteillages »,  explique M. Shadrac.

 Ceux qui avaient passé des commandes des pierres tombales procèdent à la pose. Les fleuristes sont également là et vendent leurs produits. Les petits commerçants viennent proposer des produits notamment la chikwangue, vin de palme, légumes, bouteilles d’eau. 

Un fabricant de pierres tombales au cimetière de Benseke témoigne qu’une y a une activité intense ce jour :

« En tout cas ici, il y a vraiment du monde. Ceux qui avaient commande des pierres tombales les récupèrent pour la pose, d’autres se renseignent sur les prix, les gens achètent les fleurs…il y a vraiment un grand mouvement ».

Certaines personnes ont prévu de se retrouver en famille les après-midi, moment réservé aux parents vivants, pour partager un repas.

Pour d’autres, ce jour reste triste, incapables de retrouver les tombes de leurs proches, les cimetières étant occupés par des constructions anarchiques, comme c’est le cas à Kinsuka.

D’autres personnes ont retrouvé des tombes cassées au cimetière de Kinkole.

 

Lire aussi sur radiookapi.net: