RDC: plus d'un million d'enfants souffrent de la malnutrition faute d'allaitement maternel

Près de 1,5 millions d’enfants souffrent de la malnutrition aigüe et sévère en République démocratique du Congo, selon l’enquête MICS 2018. Ces chiffres ont été rendus publics lundi 9 août à Kinshasa en marge du lancement de la semaine mondiale de l’allaitement maternel.  

Cette situation s’explique en grande partie par le fait qu’un enfant seulement sur deux est nourri de lait maternel.  Des experts ont affirmé que ces chiffres traduisaient également l’intérêt et l’importance de l’allaitement maternel sur le développement intellectuel et cognitive de l’enfant congolais.  

A Kinshasa, la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a donné le coup d’envoi de la semaine mondiale de l’allaitement maternel à travers la campagne dénommée : « Plus fort avec le lait maternel uniquement ». 

A cette occasion, elle a appelé à la mobilisation des mères pour mettre fin au fléau de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans : 

« Au regard de multiples avantages liés à l’allaitement maternel et en tant que mère, je ne peux qu’inviter les autres mères à ne strictement donner que le lait maternel sans eau ». 

Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, parle des avantages de l'allaitement maternel chez les enfants :  

« Le lait maternel, au regard de ses avantages, notamment le renforcement de l’immunité, l’accroissement du quotient intellectuel de l’enfant, nous permettra d’avoir des personnes valides et compétences et une planète saine ou nous aurons moins de maladies ».  

Selon l’enquête MICS 2018, un enfant sur deux est nourri exclusivement du lait maternel en République démocratique du Congo. Cette situation interpelle gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, qui promet de renforcer la sensibilisation des mères à l'allaitement maternel.  

« Il sied de renforcer la sensibilisation de différentes couches de la société pour promouvoir l’allaitement au sein maternel durant les six premiers mois de vie de l’enfant », a-t-il fait savoir. 

 

 

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