Etat de siège à Beni : les députés nationaux du Nord-Kivu notent quelques avancées

Dans le cadre d’évaluation des activités réalisées dans cadre de l’état de siège, les élus nationaux de la province du Nord-Kivu ont échangé vendredi 13 août avec le maire de Beni, le colonel Narcisse Muteba. Ce dernier leur a expliqué la situation sécuritaire dans la ville. Pour ces élus, il y a une avancée dans les activités de l’état de siège car certains auteurs de désordre dans la ville de Beni sont aux arrêts.

Les députés nationaux du Nord-Kivu ont par ailleurs appelé la population à coopérer avec les autorités mises en place, afin que la paix tant recherchée soit une réalité dans la région.

« L’Etat de siège a été décrété pour ramener la paix, une mesure prise par le chef de l’Etat et qui est accompagnée par toutes les institutions, en vue de permettre que la paix soit une réalité. Ainsi, toutes les institutions sont mobilisées pour permettre qu’il y ait moins de bavures, et que l’objectif qui est d’obtenir la paix soit urgemment trouvé dans notre milieu. Le message c’est que d’abord un, la population tout entière, continue à collaborer avec les autorités militaires que policières », a affirmé l’un d’eux, Paul Muhindo Vahumawa.

Sur le terrain, selon lui, « il y a des actes qui sont en train d’être posés, il y a des gens qui sont en train d’être arrêtés, que ça soit du côté des civils, que ça soit du côté de l’armée, que ça soit même du côté de la police ».

Paul Muhindo note une volonté de faire « à tout prix que tous ceux qui mettent du désordre et qui sont les acteurs qui sèment l’insécurité puissent être mis de côté ».

La commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale a auditionné mardi 10 août, le vice-ministre de l'Intérieur, le ministre de la Défense accompagné du commandement militaire et des gouverneurs du Nord-Kivu et de l'Ituri.

A l'issue de ces auditions, le député Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, élu du Nord-Kivu, a estimé que le bilan présenté par les gouverneurs militaires était en contradiction avec la réalité sur terrain. Il a alors plaidé pour l’envoi d’une mission d’information parlementaire dans les provinces concernées, afin d'en faire une évaluation objective.

Lire aussi sur radiookapi.net: