RDC : la publication des sextapes des élèves relève « d’une bassesse intolérable » (Ministre)

La publication des images à caractère sexuel ou pornographique relève « d’une bassesse intolérable », a condamné jeudi 9 septembre la ministre du Genre et Famille, Gisèle Ndaya. Dans un message à la presse, elle a invité tous les adultes à s'impliquer dans la protection des adolescents. 

« J'interpelle chacun des intervenants dans la protection et la promotion des droits de l'enfant sur la responsabilité qui nous incombe sur l'encadrement des enfants. Je rappelle à l'opinion congolaise qu'il est de devoir des adultes de protéger les enfants de même il est de l'intérêt supérieur des enfants en ce que le droit des enfants quant à leur scolarité et leur réputation soit protégée dans toute réaction ou décision à prendre », a affirmé Gisèle Ndaya. 

Elle réagissait à la vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrant de jeunes élèves en uniforme en ébats sexuels. 

La ministre exprime son désarroi et met en garde contre toute publication des images à caractère sexuel mettant en exergue les enfants.  

Gisèle Ndaya annonce que le ministère de la Justice s'est saisi du dossier pour que pareille situation soit sanctionnée selon la loi en vigueur. 

« J'exige des enquêtes judiciaires pour établir la lumière sur cette délinquance juvénile », a-t-elle demandé.  

Une vidéo est devenue virale depuis la semaine dernière, dans laquelle des élèves se filment en pleins ébats sexuels dans une maison non inachevée à Kinshasa. 

Gisèle Ndaya rappelle à l'opinion que la sextape mettant en scène des enfants est une infraction condamnable par la loi. 

« Je rappelle à la population congolaise que la pornographie mettant en scène des enfants est une infraction au terme de l'article 174. 1 du code pénal congolais. Quiconque aura fait toute représentation par quelques moyens que ce soit de ses enfants s'adonnant à des activités sexuelles ou toute représentation des organes sexuels des enfants sera puni de 5 à 10 ans d'emprisonnement », a-t-elle soutenu. 

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