Etat de siège : les membres du gouvernement exhortés de prendre en compte les suggestions des sénateurs

Le président du Sénat Modeste Bahati a exhorté ce samedi 2 octobre les membres du gouvernement concernés par la mise en application et exécution de l'état de siège ainsi que leurs services respectifs de prendre en compte les suggestions pertinentes des sénateurs.

Ces membres de l’exécutif ont  défilé ce samedi devant les sénateurs dans une plénière à huis clos. Il  était question de répondre, chacun en ce qui le concerne, aux préoccupations des élus  des élus sur l’évolution de cette situation exceptionnelle dans ces deux provinces du pays.

Apres avoir suivi chaque membre du gouvernement, les sénateurs ont formulé des recommandations  à l’exécutif national pour la réussite de l'opération de l'état de siège qui devra aboutir  au rétablissement total de la paix  dans la partie Est du pays.

Le président du sénat qui a salué la pertinence de cet exercice a souligné que cette évaluation devra demeurer permanente à travers la commission Défense et sécurité du Sénat :

« Nos échanges avec les membres du gouvernement ont été fructueux. J’exhorte les membres du gouvernement à prendre en compte les suggestions pertinentes des sénateurs. Nous devons continuer à nous écouter, à écouter les populations meurtries, à nous faire confiance et à échanger sans complaisance en regardant tous dans une même direction, à savoir, celle de la victoire des forces armées en vue du rétablissement de la paix durable dans l’est de notre pays. Ces échanges se poursuivront jusqu’à la fin de l’état de siège », a indiqué Modeste Bahati.

Feu vert pour la prorogation de l’état de siège

Juste après cette évaluation, les sénateurs  ont voté  à l’unanimité  pour la neuvième fois la prorogation de l'état de siège dans une partie de la République Démocratique du Congo.

Le président du sénat Modeste Bahati a, par la même occasion, appelé le gouvernement à doubler d’efforts pour que les populations de ces deux provinces concernées par l’état de siège puissent vivre réellement la paix avant la sollicitation d’une prochaine prorogation, qui ne doit pas du reste être un fait automatique.

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