Bunia : les leaders locaux s’engagent à soutenir le processus PDDRC-S en Ituri


Les représentants de différentes couches de la population de l’Ituri se sont engagés à accompagner le Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation des ex-combattants (PDDRC-S), mardi 21 septembre à Bunia. Ils ont pris cet engagement devant le gouverneur de province, général Johnny Luboya N’kashama, au cours d’une réunion de réflexion sur le processus de paix dans cette partie de la RDC. 

Des leaders de différentes communautés, des confessions religieuses, des structures féminines et des jeunes ainsi que des députés nationaux et provinciaux ont pris part à cette rencontre. L’objectif était de réfléchir ensemble sur les moyens d’accompagner le processus de paix en Ituri à travers le PDDRC-S, qui sera bientôt opérationnel dans cette province. Après échanges et harmonisation des points de vue des uns et des autres, ces différentes couches sociales se sont engagées à s’impliquer pour que les groupes armés déposent les armes. 

Mbungi Shabaku, de la communauté Bira pense qu’ils doivent accompagner ce programme afin que la paix revienne finalement en Ituri. 

Pour sa part, Jean-Marie Ndjaza, de la communauté Bâle, assure qu'il y a déjà un bon nombre de groupes armés qui sont prêts pour adhérer au processus de paix. 

Le président du Caucus des parlementaires de l’Ituri, Wilson Adirodu, estime, quant à lui, que seules, les armes ne peuvent terminer une guerre. Il y a aussi la parole, la communication dans le cadre du Programme désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation. Le député national Wilson Adirodu demande ainsi aux groupes armés de profiter de cette occasion pour rendre leurs armes afin de contribuer à la paix et au développement de l’Ituri : 

« Nous les parlementaires, nous nous sommes mis à la disposition du Parlement et même du gouvernement pour sensibiliser les groupes armés, les camps qui détiennent les armes, afin qu’ils puissent accepter le processus PDDRC-S ». 

Pour le général Johnny Loboya N’kashama, il faut aussi et surtout reconstruire la confiance entre les gouvernants et les gouvernés pour une paix durable. 

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