Trois millions des personnes dont l'âge varie entre 9 mois et 60 ans sont attendues pour être vaccinées préventivement contre la fièvre jaune à l’Equateur.
La campagne lancée le 25 octobre, connait depuis mercredi un engouement dans la zone de santé urbano-rurale de Bolenge, notamment à Wendji-Secli, quartier périphérique à 20 km de la ville de Mbandaka.
Pour la plupart, ce sont des femmes, qui emmènent aussi leurs enfants, et des jeunes qui viennent recevoir le vaccin.
« J’ai déjà reçu le vaccin. Je suis encore jeune, cela va me protéger, c’est important », a indiqué, après sa piqûre de vaccin, Ruth Efandji Kombola, la quinzaine révolue.
Par contre, Mme Natacha Abosa, ménagère, accompagne sa fille :
« J’ai résolu de venir faire vacciner ma fille en vue de la protéger contre l’épidémie. Moi-même j’ai peur. Parce qu’à chaque fois que je reçois le vaccin, il me rend malade ».
Le coordonnateur provincial du PEV/Equateur, Dr Roc Bayoli a expliqué que cette réticence était générale tout au début de la campagne :
« Ils avaient des hésitations effectivement. Mais aujourd’hui il y a quand même une adhésion. Il y a engouement, puisque les sites qui n’avaient pas vacciné plus de cinquante personnes, aujourd’hui ils sont dans les deux cents, trois cents personnes vaccinées ».
Une carte jaunâtre est remise à chaque personne vaccinée.