Le procès de deux militaires accusés de viols sur mineures a débuté mercredi 10 novembre au Tribunal militaire de garnison de Kikwit. Parmi les victimes, quelques-unes ont été rendues grosses. Les militaires incriminés sont le premier sergent Bongo Isangi Joseph et du sous-commissaire adjoint Kisalu Mbangu Tonton qui est introuvable après la liberté provisoire que le parquet lui avait accordée, a fait savoir le major magistrat, Bienvenu Mwanansele, juge président du tribunal.
Il a indiqué que le premier jour, le tribunal militaire, siégeant en matières répressives au premier degré en son siège a instruit les dossiers puis les a renvoyés à une date ultérieure.
Le premier dossier concerne le prévenu Bongo Isangi Joseph, militaire et premier sergent âgé de 42 ans. Il est poursuivi pour avoir violé et engrossé une fille âgée de 13 ans en septembre 2020 à Kikwit.
Selon le major magistrat Bienvenu Mwanansele, juge président, la victime avait connu un avortement spontané à cause des infections mal soignées.
« On a commencé l’instruction et le tribunal avait effectué une descente sur le lieu de crime la victime a montré le lieu, le local ou ils ont passé les rapports avec le prévenu », a-t-il indiqué.
Du côté de la partie civile, Me Jael Munte souhaite que la justice soit faite en faveur de cette victime qui a été violée trois fois.
« Le prévenu a commis son forfait au lieu de service trois fois. Il faut que justice soit faite et voir comment indemniser la famille de la victime, … parce que vous voyez, la vie de la fille est gâchée, elle a honte de se promener, même à la maison ou dans la communauté elle se sent culpabilisée. Il faut que justice soit faite », a expliqué Me Munte.
L’affaire a été renvoyée au 24 novembre en cours pour la plaidoirie du ministère public.
Entre temps, il y a eu aussi un autre dossier concernant le sous-commissaire adjoint Kisalu Mbangu Tonton, poursuivi lui aussi pour viol sur mineure de 15 ans qui a également été engrossée.