Kalemie : la marche de la société civile et des partis politiques de l’opposition « étouffée » par la police (organisateurs)

La marche de la société civile et des partis politiques de l’opposition, dont les plates formes Front commun pour le Congo (FCC) et Lamuka, organisée samedi 13 novembre a été « étouffée » par la police à Kalemie (Tanganyika), selon les organisateurs.

La marche devrait partir de Kisebwe pour chuter à l’assemblée provinciale. Mais face à la répression de la police, affirment les manifestant, ils ont finalement changé leur itinéraire. Ils ont pu atteindre le quartier général de la MONUSCO où un memo a été lu et remis aux responsables de la mission de l’ONU.

Parmi les revendications soulevées dans ce memo, figurent le rétablissement de la paix dans l’Est du pays et la suppression de la taxe.

« Nous sommes mécontents à cause de la mégestion du pays. Premièrement, la société civile n’a pas été préalablement sensibilisée sur la taxe RAM et à quelle fin elle est destinée. Deuxièmement, les tueries de nos frères congolais ne s’arrêtent pas à l’Est de la République. Nous ne voyons pas jusque-là, l’impact de l’état de siège décrété dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le sang coule toujours à Beni, en Ituri, et partout », a déclaré, le porte-parole des manifestants, Lochi Mikalano Papy.

En plus de cela, la société civile et les partis politiques de l’opposition disent « Non à la CENI de Kadima, une CENI qui n’est pas consensuelle ».

D’autres revendications sociales sont aussi présentées dans leur memo. Il s’agit notamment de la paie des enseignants et des infirmiers qui ont déclenché des grèves depuis plusieurs mois.

Lochi Mikalano Papy souligne que la société civile et les partis politiques de l’opposition interpellent le gouvernement et le Président de la République pour qu’ils répondent à leurs desiderata.

Par ailleurs, la même marche a été organisée à kinshasa et s’est déroulée dans le calme avec l’encadrement des forces de l’ordre.

 

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