Kinshasa : des jeunes filles sensibilisées sur l’éducation sexuelle pour éviter des grossesses indésirables

Une centaine de jeunes filles ont été sensibilisées, samedi 20 novembre, sur l’éducation sexuelle, afin d’éviter les grossesses indésirables. Selon le coordonnateur de la Fondation Kinavuidi Mbuta Bolingo (FOKIMBO), Dr Michée Baseya, l’objectif de cette activité est de mettre en place des mesures préventives pour sauver des jeunes filles à ne pas devenir « précocement une fille mère ».

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, la FOKIMBO a réuni autour d’un échange des parents, enfants (filles et garçons) autour d’une même table pour débattre sur le thème : « Dialogue intergénérationnel entre parents et enfants sur l'éducation sexuelle, complétée dans la prévention de phénomène filles mères à Kinshasa. »

Dans son intervention, la secrétaire nationale de la FOKIMBO, Mme Bibiche Ngangu, a invité les jeunes filles à s’abstenir des relations sexuelles avant le mariage.

« Entre un homme et une femme, après un rapport sexuel, l’homme rentre seul, mais la femme revient à la maison avec un autre être dans le ventre, elle ne revient pas seule. Et tout ça, c’est une charge de plus pour les parents, ou les tuteurs. Jeunes filles, ne vous livrez pas », a recommandé Mme Ngangu.

Pour sa part, le pasteur Toto a présenté les désavantages des relations sexuelles avant le mariage.

« Le sexe n’a jamais été amer, ni pimenté. Mais ce sont les conséquences néfastes qui sont parfois à la base des dislocations des foyers. L’homme attend des prouesses qui sont dans ses souvenirs de la part de sa partenaire, mais ne se retrouve pas, ou alors, c’est la femme qui ne se retrouve pas sexuellement », a fait savoir le révérend Toto.

Plusieurs parents ont laissé entendre que les enfants n'écoutent pas leurs conseils et sont plus attentifs à l'éducation diffuse et aux séries télévisées, surtout les réseaux sociaux.

La FOKIMBO est une ONG qui existe depuis 2019. Elle se donne comme missions l’autonomisation de la jeune fille et des personnes vulnérables (personnes de troisième âge, jeunes filles-mères sans appui).

Elle évolue dans le secteur socio-sanitaire, et compte créer des hôpitaux. Dans le secteur éducation, la FOKIMBO se lance dans la formation professionnelle et à l’initiation aux métiers avec un centre déjà opérationnel qui encadre les jeunes en esthétique, coupe-couture, hôtellerie, peinture et audio-visuel.

 

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