Le Potentiel : « Menaces terroristes au Nord-Kivu, des mesures corsées pour sécuriser Goma »

Revue de presse du lundi 27 décembre 2021.

L’attentat à la bombe dans la ville de Beni au Nord-Kivu a retenu l’attention des journaux parus lundi 27 décembre.

A ce sujet, Le Potentiel annonce « des mesures corsées pour sécuriser Goma ».

Le quotidien rappelle qu’un kamikaze s’est fait exploser le jour de Noël, samedi 25 décembre, à Beni. Et le bilan fait état de 8 morts dont un officier des FARDC et 20 blessés. Au cours d’un briefing en direct sur les antennes de la télévision nationale (RTNC), dimanche 26 décembre, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, et le gouverneur militaire du Nord-Kivu en séjour à Kinshasa, le général Constant Ndima, ont fait part de nouvelles mesures prises sur le terrain pour faire face à la situation.

Ainsi, le gouvernement provincial a décidé de multiplier des patrouilles et des chek-points. Le couvre-feu à Goma, Butembo et Beni est ramené à 20 heures, indique le tabloïd.

« Les services étaient avisés (…) Acculés en profondeur, les ADF vont revenir dans les agglomérations pour semer la terreur. Nous devons nous attendre à cela », a fait savoir le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima, cité par Actualité.cd

Toutefois, cet attentat ne vient pas dissuader les forces de sécurité qui sont déjà en œuvre dans cette partie pour éradiquer toutes les forces négatives qui sévissent dans la région de Beni, poursuit 7sur7.cd

Sur un ton triste, La Prospérité se désole que l’attentat terroriste survenu à Beni dans la soirée de la Noël 2021, vienne s’ajouter aux bois morts revivifiant davantage les flammes des souvenirs immondes et mélancoliques qui affectent la mémoire des habitants de cette agglomération de la province du Nord-Kivu couverte, pourtant, sous état de siège, depuis le 6 mai 2021.

A l’heure actuelle, a affirmé la communication de la Communication, Patrick Muyaya, il est « difficile de déterminer l’identité de l’assaillant car son corps a été déchiqueté, les enquêtes sont en cours et donneront plus d’éléments sur ce drame ». Par ailleurs, il a confirmé la thèse d’une infiltration de terrorisme islamiste sur le sol congolais dont les autorités détiendraient ‘’plusieurs éléments’’ appuyés par les conclusions des enquêtes diligentés par d’autres Etats occidentaux.

Les fouilles se poursuivent pour déterminer les éléments ayant concouru à la fabrication de cette bombe, renchérit le gouverneur du Nord-Kivu, Constant Ndima, qui indique tout de même qu’à scruter de prêt la tête du terroriste qui a explosé avec sa bombe, « tout laisse croire qu’il s’agit d’un étranger ». Un élément de précision à retrouver dans les colonnes de L’Avenir.

En attendant les résultats de l’enquête, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu appelle à l’unité devant cette menace qui n’épargne personne.

Cette triste nouvelle a perturbé le Chef de l’État, qui passait des bons moments avec les orphelins à Mbuji-Mayi, poursuit Le Journal.

Le tabloïd reprend in extenso le message de la cellule de communication de la Présidence :

« Le Président de la République a appris avec consternation la nouvelle de l’attaque terroriste qui a frappé Beni ce samedi 25 décembre, jour de Noël. Le Chef de l’État condamne avec vigueur cet acte odieux. Le Président Tshisekedi promet que ces crimes ne resteront pas impunis et que leurs auteurs seront traqués et anéantis. Le Chef de l’État salue la mémoire des victimes et présente ses condoléances aux familles éprouvées ».

Président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, n’est pas resté indifférent après l’attaque terroriste qui a endeuillé Beni le samedi 25 décembre, jour de Noël. L’ancien gouverneur du Katanga a, dimanche 26 décembre, appelé le gouvernement RD-congolais à traquer et punir les auteurs de ces crimes, écrit Africa News.

« Toute la lumière doit être faite sur cette tragédie. Le sang des innocents doit arrêter de couler. Les commanditaires et les complices de cet acte odieux doivent être mis hors d’état de nuire », a-t-il plaidé sur Twitter, avant de saluer la mémoire des victimes et présenter ses condoléances aux familles éprouvées.

Un fait anodin intéresse Dépêche.cd qui fait s’intéresse au championnat national de la RDC, la Ligue nationale de football (LINAFOOT). Il s’agit du FC Renaissance qui écope d’un forfait pour avoir présenté deux équipes sur la pelouse.

A quelques minutes du coup d’envoi de cette rencontre de la Ligue nationale de Football (LINAFOOT), les Oranges de la capitale sont montés sur le gazon synthétique du stade des Martyrs avec deux différentes équipes, dont la première dirigée par le Coach José Mundele et la seconde dirigée par le Coach Papy Kimoto.