Retrait d’une plainte en droit congolais : maitre Ruffin Lukoo compare la justice congolaise aux agents de la police de roulage.

 

 

En droit, il y a ce que l’on appelle la plainte et le désistement, selon qu’on est devant le parquet pour le premier, et devant le juge pour le second. Des étapes sont prévues pour arriver à une plainte.  En effet, les justiciables doivent connaitre toutes ces étapes en cas de commission d’une infraction. A cet effet, le magazine Droit et citoyenneté planche sur le thème "les conditions de retrait d’une plainte en droit congolais", au regard de l’actualité judiciaire du pays. Sujet d’intérêt pour les justiciables.

En effet, des personnes peuvent se chamailler, se bagarrer ou commettre n’importe quelle infraction et l’une d'elles s’estime victime. Elle décide alors de porter plainte contre l’auteur présumé de l’infraction. Par après ladite victime se résigne à retirer sa plainte. Selon l’avocat Ruffin Lukoo qui commente cette problématique, la justice congolaise se comporte comme les agents de la police de roulage. A longueur des journées, ces derniers passent leur temps non pas à réguler la circulation routière, mais à chercher de l’argent auprès des usagers de la route. "C’est ce que fait également notre justice. Elle s’obstine à poursuivre une affaire en dépit du retrait de la plainte par le plaignant pour cause d’argent".

Il sied d’abord de savoir ce que c’est une plainte. Comment la rédige-t-on ? A quel moment doit-on la retirer ? Quelle différence avec le désistement ?  Voilà qui fonde la problématique du magazine de promotion des droits et devoirs, Droits et Citoyenneté, premier numéro de la nouvelle année 2022. Ce magazine est produit par JEEF NGOY MULONDA.

Bonne écoute. /sites/default/files/2022-01/110122-droitscit-conditionsretraitplainteweb.mp3

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