Nord-Kivu : le mauvais état des routes handicape la protection des civils par la MONUSCO

Les forces de la MONUSCO restent confrontées, dans les zones où elles sont temporairement déployées pour la protection des civils, notamment au « mauvais état des routes mais aussi la désinformation de la population sur la mission et le mandat proprement dit de la MONUSCO ». Ces problèmes ont été rapportés le jeudi 21 janvier, au chef de bureau de la mission onusienne ainsi qu’au commandant secteur des casques bleus à Goma par les commandants de deux bases temporaires des casques bleus déployés à Gigoro, dans le territoire de Rutshuru et à Miriki, dans le territoire de Lubero.

Ces défis rendent parfois difficile l’efficacité des casques bleus sur le terrain. Mais, le chef de bureau de bureau de la MONUSCO en charge à Goma, Julius Fondong, explique la stratégie envisagée pour contourner ces difficultés :

« On va explorer les moyens pour déployer notre moyen aérien pour contrecarrer les défis de mauvaises routes. Je pense qu’on a déjà commencé à faire la reconnaissance de différents sites, là où on peut facilement se déployer par voie aérienne, par voie héliportée. »

A cela s’ajoute la sensibilisation de la population sur le mandat de la MONUSCO « afin de regagner la confiance et leur faire comprendre que la MONUSCO est de leur côté et pas du côté de ceux qui leur font du mal.  Nous sommes là, pour la population, pas pour l’ennemi », a déclaré Julius Fondong, avant de poursuivre :

« Dans les jours à venir, on va déployer des missions conjointes, ce que j’appelle ‘les missions de proximité’, dans les zones dites chaudes pour renforcer notre présence auprès de la population. »    

 

Lire aussi sur radiookapi.net: