Jeanne Nzuzi : « Tout le monde doit s’investir pour que la participation politique de la femme soit accrue en RDC »

 

« Tout le monde doit s’investir pour que la participation politique de la femme soit accrue au niveau de la République démocratique du Congo (RDC) », recommande mardi 8 mars, Jeanne Nzuzi, secrétaire permanente du Comité national femme et développement (CONAFED), un réseau des organisations non gouvernementales engagées dans la promotion du genre, à l’occasion de la célébration de la journée des droits de la femme. 

Selon elle, la RDC a ratifié plusieurs instruments qui promeuvent la participation politique de la femme. 

Les organisations féminines de la société prennent l’engagement de soutenir la participation accrue des femmes en politique en prévision des prochaines échéances électorales en RDC. 

La déclaration de cet engagement, élaboré grâce à l’encadrement de l’ONU-Femmes/ RDC en partenariat avec le ministère du Genre, Famille et Enfants et l’appui financier de l’ambassade de la Belgique, a été publié le 25 février dernier à Kinshasa. 

Jeanne Nzuzi, l’une des rédactrices de cette déclaration, centre aussi son message sur la double thématique de la célébration, cette année, de la Journée internationale des femmes : le changement climatique et l’autonomisation économique de la femme. 

« Les femmes, là où elles sont, doivent comprendre le danger du changement climatique. Nous qui accompagnons les femmes qui sont dans le secteur agricole, il y a déjà l’impact du changement climatique significativement sur les revenus des femmes. Donc, on est aujourd’hui en train de chercher aussi d’autres alternatives par rapport à l’autonomisation de la femme, puisque seules les activités agricoles ne suffisent pas », explique Jeanne Nzuzi. 

Elle plaide pour l’implication de tous dans la lutte contre le changement climatique :  

« Chacun de nous doit se mettre pour voir comment on peut lutter contre le changement climatique et comment on peut renforcer l’autonomisation économique de la femme. Puisqu’à partir de l’autonomisation économique de la femme, la femme peut s’ouvrir au monde. Elle peut être capable de mener beaucoup d’activités. Ce sont les finances qui constituent le frein, il y a des femmes qui meurent avec les initiatives puisqu’elles n’ont pas de fonds ». 

Jeanne Nzuzi s’entretient avec Honoré Misenga Kalala :   

/sites/default/files/2022-03/09._080322-p-f-kininviteeconafed8mars-00.mp3