Persistance des massacres au Nord-Kivu et en Ituri malgré la mutualisation des forces FARDC-UPDF

Au moins neuf personnes ont été tuées en l’espace de deux jours en Ituri. Selon des sources locales, il s’agit de victimes d’atrocités des groupes armés dans les territoires d’Irumu et celui Djugu, où des miliciens ont multiplié des exactions contre des civils ces derniers jours. 

Au Nord-Kivu, ce sont 27 personnes qui ont trouvé la mort lors d'une attaque de présumés rebelles ADF dans la nuit de vendredi à samedi 12 mars à Mambume Mbume dans le territoire de Beni. Les sources de la société civile, qui ont révélé ces informations, affirment que plusieurs habitants de ce village voisin de Mamove sont également introuvables. 

De son côté, le député Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa parle de 2068 civils qui ont été sauvagement massacrés dans les deux provinces en 331 jours depuis l’instauration de l’état de siège. Et 383 personnes tuées pendant la période de la mutualisation des forces FARDC-UPDF, soit en 104 jours.  

-Quelle lecture faites-vous de la persistance des massacres dans ces deux provinces malgré la mutualisation des forces FARDC-UPDF et l’instauration de l’état de siège ?  

Invités :  

-Professeur Chober Agenonga, professeur à l'Université de Kisangani.  Spécialiste dans le domaine des études de sécurité, de géopolitique et de sociologie militaire. 

-Professeur Dady Saleh, docteur et spécialiste en développement pour le pays du Sud et enseignant dans plusieurs universités et instituts supérieurs de la RDC et d’Afrique.  

-Professeur Arsène Mwaka, Professeur à l’Université de Kinshasa et chercheur au Centre d’études politiques de cette Université. 

 

 

 

/sites/default/files/2022-03/16032022-p-f-dialogueentrecongolais-00site.mp3