Revue de presse du lundi 28 mars 2022
L'Agence congolaise de presse renseigne que perturbations constatées au sein des compagnies aériennes exploitant le vol domestique en RDC a été au centre du Conseil des ministres du 25 mars présidé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Constatant les perturbations des déplacements des personnes et de leurs biens par voies aériennes, rapporte l'agence, le Premier ministre a rassuré de l’attention particulière du Gouvernement en vue de parvenir à une normalisation et une reprise normale de vols sur toutes les lignes.
Dans un pays enclavé comme la RDC, rappelle L'avenir, le seul moyen de transport, l’avion demeure une denrée rare. Et pour l’avoir, c’est tout un parcours de combattant, constate le journal.
Depuis quelque temps, précise pour sa part Forum des As, Congo Airways, la compagnie aérienne de la RDC éprouve d’énormes difficultés à desservir ses lignes locales. De quatre avions au départ, il n’en reste qu’un seul qui est opérationnel, un Airbus A320.
Le contrat de leasing signé avec Kenya Airways a été rompu, la partie congolaise n’étant pas en capacité de le respecter. Tout ceci rend les vols sur Congo Airways incertains, décrit le quotidien.
Criblée de dettes évaluées à 30 millions de dollars, la compagnie nationale congolaise vit des moments très difficiles. Mais sauver cette société est encore possible, fait remarquer le journal.
Pour Eco News, cette période difficile que traverse Congo Airways traduit un rêve brisé.
Vouée à un bel avenir à sa création, analyse le tri hebdomadaire, la compagnie aérienne de la République Démocratique du Congo n’est plus que l’ombre d’elle-même.
C’est avec peine que l’unique Airbus A320 vole encore sur le ciel, après une panne d’ordinateur de bord qui l’a cloué au sol, le vendredi 25 mars 2022, lorsque Royal Air Maroc faisant sa démonstration de force avec un nombre impressionnant d’avions déployés sur le tarmac de l’aéroport international de N’Djili, décrit le tabloïd.
En réalité, Congo Airways vit ses derniers instants conclut Eco News.
Par manque de compagnie de transport nationale, écrit Le Potentiel, le pays est à genou alors que des moyens existent pour doter la RDC d’une compagnie d’aviation à la dimension de ses ambitions. C'est pour cette raison que le député Célestin Engelemba a interpellé Chérubin Okende Senga, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, en initiant une question d'actualité.
D'après Le Journal, M. Okende devra donc éclairer la lanterne des députés nationaux sur la politique nationale du secteur de transport et surtout expliquer comment est géré le secteur du transport aérien en RDC.
