Nord-Kivu : la région de Beni confrontée à la présence d’engins explosifs, révèle une ONG locale

La région de Beni est confrontée à un sérieux problème de présence d’engins explosifs précisément à Beni-ville et territoire (Nord-Kivu). C’est ce qu’a révélé l’ONG Action concrète pour la lutte anti-mines (ACOLAM), à l’occasion de la journée internationale contre les mines antipersonnel, célébrée ce lundi 4 avril.

D’après cette organisation des efforts sont en train d'être fournis pour sensibiliser les communautés à adopter certains comportements en cas de découverte de ces engins de la mort, grâce à l’appui du service antimines de la MONUSCO.

Elle rappelle que la ville et le territoire de Beni ont fait l’objet, il y a quelques mois, d’attaques à la bombe et au colis piégé qui ont causé des morts et des blessés graves.

« La situation des engins explosifs de guerre en général est vraiment préoccupante au niveau de Beni. Dans la région de Beni, il y a les restes explosifs de guerre, donc des engins non explosés, il y a des engins également abandonnés. Mais récemment donc, ça ne fait pas très longtemps il y a eu aussi un problème des engins explosifs improvisés qui menacent la ville ainsi que le territoire de Beni. C’est en ce sens-là que la MONUSCO a jugé bon de nous appuyer financièrement pour que nous puissions mener de sensibilisation dans la communauté, sensibiliser la population sur les risques des engins explosifs improvisés surtout », a indiqué Norbert Mukotsi, coordonnateur d’ACOLAM.

Il a ajouté que pour atteindre un grand nombre de la population, cette sensibilisation se passe sur les radios locales ainsi que dans les écoles et églises.

« Toujours avec l’appui de la MONUSCO, nous sensibilisons aussi à travers les radios locales ici sur place à Beni. Et puis, ACOLAM a trois équipes pour arriver à faire ces activités.  Il y a trois équipes qui sont en train de faire de descente sur terrain dans des écoles, dans des églises, dans la communauté, au niveau des taximan. En fait, nous avons des cibles que nous sommes en train de sensibiliser pour pérenniser le message de sécurité », a précisé Norbert Mukotsi.

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