Le Potentiel : Révision de la loi électorale : des innovations qui font jaser »

Revue de presse du jeudi 14 janvier 2022

Le lancement du débat sur les réformes électorales est au centre des sujets traités par les journaux parus ce jeudi matin à Kinshasa.

Après tout un mois passé sur d’autres matières, les élus du peuple vont, enfin, examiner ce jeudi 14 avril, la proposition de loi portant révision de la loi électorale, renseigne Le Potentiel.

Cette loi, il convient de le souligner, est importante à l’organisation des élections de 2023. Ce sera pour la quatrième fois que la loi électorale de 2006 connait une modification, après celle de 2011, de 2015 et de 2018, rappelle le journal.

Selon le quotidien, quelques points devront impérativement être traités en plénière, à savoir la possibilité de publier les résultats dans chaque circonscription électorale après le vote ; l’obligation de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote et de les mettre sur le site internet de la CENI ; et l’obligation de fournir les procès-verbaux aux témoins des partis ou regroupements politiques.

Parmi les réformes attendues de cette loi électorale, l’on voudrait voir, par exemple, la question de la représentativité de la femme, de la suppression du seuil électoral, du retour de la présidentielle à deux tours, de l’interdiction des suppléants membres de famille de l’élu ; mais également l’épineuse question de la suppression ou non des assemblées provinciales et de l’élection des gouverneurs de provinces au suffrage direct… conclut le tabloïd.

Forum des As note que le débat sur les réformes électorales en RDC aura ainsi comme matériau, la proposition de loi du Groupe de 13 personnalités (G13), portée par feu le député national Henri-Thomas Lokondo.

En marge de l'examen de ladite proposition de loi, poursuit le journal, les Eglises catholique et protestante ont fait un plaidoyer auprès de quelques acteurs clés en vue d'un consensus des forces vives autour des réformes électorales importantes à mener.

C'est dans ce cadre qu'une délégation conduite par Mgr Donatien Nshole a été reçue mercredi 12 avril par le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Pour le secrétaire général de la Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO), rapporte le quotidien, un minimum de consensus entre toutes les forces vives de la nation est nécessaire pour sauver le processus électoral en cours et offrir au peuple congolais des élections apaisées et crédibles, gages des institutions fortes qui contribuent efficacement au développement du pays.

Pour Mgr Donatien Nshole, précise L’Avenir,  le terme dialogue fait peur dans le contexte politique congolais, mais il y a plusieurs façons d’arriver au consensus qui ne soit pas le dialogue au sens où beaucoup l’entendent.

Et le Chapelain du pape François d’expliquer qu’il faut nécessairement passer par le dialogue, mais pas le dialogue pour partager le pouvoir, mais on peut dialoguer sans être sur une même table, le dialogue peut se passer au niveau politique ou technique. Ces considérations-là sont secondaires, Ce qui est important, c’est d’abord la volonté d’accepter qu’il faut un minimum de consensus pour sauver le pays, conclut le tabloïd.

Toujours au Parlement, et en lien avec la loi électorale,  Le Journal titre: « Denis Kadima présente à Mboso un rapport plus vieux que son propre séjour à la CENI ».

Ce rapport, explique le média, couvre la période allant du 1er avril 2021 au 31 mars 2022.

«Si nous présentons un rapport plus long que notre propre séjour à la CENI, il est lié au fait qu’il y a continuité des services. L’équipe qui est partie, a travaillé la plus grande partie de cette période de notre rapport et nous, nous sommes venus à la fin du mois d’octobre jusqu’au 31 mars 2022. C’est ainsi que vous avez un rapport selon le principe de la continuité des services », a expliqué Denis Kadima.